Belfast est un récit autobiographique signé Kenneth Branagh. Le cinéaste nord-irlandais raconte sa jeunesse au sein d’un quartier de Belfast, en plein conflit entre Protestants et Catholiques. Le noir et blanc permet de s’imprégner au mieux de la vie des habitants, en cette période particulièrement violente.
Tout au long du film, nous suivons les aventures du jeune Buddy, 9 ans. Alors qu’il est en train de jouer avec ses amis dans la rue, et que toute la famille vaque à ses occupations, le territoire se transforme soudainement en une véritable zone de guerre à la suite de l’invasion des Protestants. Les habitants essuient des projectiles, leurs voitures sont brûlées, les vitres, cassées. Est-ce l’événement de trop pour la famille de Buddy ? Faut-il quitter l’Irlande du Nord pour connaître une vie paisible ?
Au long des 98 minutes de ce drame, la réponse à la problématique se heurtent à différents problèmes : les ennuis de santé du grand-père, les soucis d’argent du foyer et l’avis du petit Buddy, qui ne veut pas quitter ses amis.
Le spectateur traverse une multitude d’émotions et s’attachent rapidement à la famille
Mon avis : Grâce aux plans en noir et blanc, le spectateur peut s’imprégner au mieux de l’ambiance historique de cette chronique. La qualité d’image est magnifique. On passe par toutes sortes d’émotions entre moments de tension, passages légers et romance. Les liens avec la famille se tissent rapidement. Ce n’est pas pour rien que Belfast a reçu de nombreux prix et nominations.
Ayant eu l’occasion de visiter Belfast récemment, j’ai encore mieux compris ce qui fait l’histoire de cette ville et de ses habitants.
Seul bémol, l’absence de détails par rapport à la guerre civile constitue un manque dans ce long-métrage de Kenneth Branagh. En effet, « Belfast » est complètement basé sur l’histoire du garçonnet, et non sur la rivalité entre catholiques et protestants.
Corentin LE FLOCH.
Note du film : 8/10.
Belfast est en salles depuis le 2 mars 2022. Durée : 1h38.