L’ancien journaliste sportif à la rédaction sportive Ouest-France a publié un premier polar intitulé « L’ultime balle de match ». Le récit a pour toile de fond un meurtre dans le milieu du basketball professionnel. Samedi 13 novembre 2021, l’auteur était invité à Antarès (Le Mans) pour une séance de dédicaces. Un moment particulier pour celui qui a couvert un nombre considérable de rencontres du SCM et du Mans Sarthe Basket.
Pouvez-vous nous résumer « L’ultime balle de match » en quelques mots ?
Un basketteur professionnel américain est retrouvé mort chez lui, tué par balle. Ce drame va donner lieu à une enquête pour découvrir les causes du décès brutal de ce joueur au comportement particulier. Le coupable n’est découvert que dans les dernières pages du roman.
Comment est né ce projet de roman ?
Cela faisait longtemps que j’avais cette idée en tête. Car j’avais observé que peu de polars avait pour toile de fond le sport professionnel. Ayant côtoyé le milieu du sport professionnel en tant que journaliste, je me sentais légitime pour écrire sur ce sujet.
Quels ont été les phases les plus difficiles dans l’écriture ?
Il y a des moments où on se retrouve à sec, où l’on peine à avancer. C’est le genre de situation que l’on rencontre aussi en tant que journaliste lorsqu’on a dû mal sur un compte-rendu de match. Il arrive aussi que parfois les mots coulent tout seul. Une nuit, de 20h à 4h du matin, j’ai rédigé 30 pages d’une traite. Dans ce genre d’exercice, il faut tout bien agencé pour maintenir le suspense.
Vous avez été président du Sporting Club Moderne (SCM) durant quatre saisons. Que retenez-vous de cette expérience ?
Cela représentait beaucoup de boulot en marge de mon métier de journaliste. Lorsqu’on est président d’un club, on est énormément sollicité, on reçoit beaucoup de coups de fils. Des parents persuadés que leur enfant est le futur Michael Jordan ne comprennent pas pourquoi il joue en équipe 2 et non en équipe 1. Il faut donc savoir faire preuve de diplomatie pour régler tous les petits problèmes.
« Je n’étais pas revenu à Antarès depuis sept ans »
Vous effectuez une séance de dédicaces à Antarès, à l’occasion du match MSB-Strasbourg. Un moment forcément particulier.
Je n’étais pas venu ici il y a sept ans. Après ma retraite, je me suis effacé pour laisser la place aux jeunes. Christophe Le Bouille, président du MSB, m’a gentiment proposé cette séance il y a un mois et demi après un déjeuner. L’accueil chaleureux des lecteurs, lectrices et de visages familiers fait chaud au cœur.
Envisagez-vous d’écrire un deuxième ouvrage ?
Si j’en ai le courage, je me lancerai dans un nouveau récit. Je laisse donc la porte ouverte.
Propos recueillis par Jaheli NAMAI.
L’ultime balle de match d’Alain Moire (2021/302 pages) est paru aux éditions Nombre7. Roman disponible au Mans dans les librairies Thuard et Doucet, ainsi que chez l’éditeur et dans toutes les plateformes de vente en ligne. Prix : 18 €.