Pierre Paul (rappeur), Lopes (guitariste), Blaise (bassiste), accompagnés d’Elixir, DJ et claviériste, composent 47Ter. Ce groupe de potes connaît une ascension fulgurante et devrait certainement faire bien plus que « Gâcher tes classiques ». Ils se sont confiés à vitav.fr avant leur concert au Festival Bebop, le 9 novembre 2018, au Mans.
Quel est l’esprit musical de 47Ter ?
Blaise. Par rapport à nos débuts, notre répertoire se rapproche de plus en plus du rap. 47ter reste quand même très pop folk. Il y a toujours un côté instrumental dans la production et le chant n’est pas du rap pur.
Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Pierre Paul. Je m’inspire simplement de notre quotidien, de nos expériences, nos questionnements, nos discussions de fin de soirée. Mais selon l’instru, je peux trouver un thème et c’est parti.
Lopes. Le titre de notre EP, « Petits princes », est inspiré de notre vie, de notre campagne de la banlieue parisienne plutôt bourgeoise. C’est cliché, mais pour résumer, tu passes la journée en jogging à faire du rap avec les copains et le soir, tu es chez tes parents en costard cravate.
Blaise. Dans le grenier de Pierre, nous avons trouvé le piano souffleur qui fait un bruit « dégueulasse », mais qui nous a faits connaitre. C’est en quelque sorte notre marque de fabrique. Notre nom de groupe fait référence à notre QG, le lieu où on se retrouve pour discuter, fumer une cigarette,…
Quels sont vos projets ?
Blaise. J’ai envie de me marier, avoir des enfants et pourquoi pas un chien.
Lopes. Plus sérieusement, la sortie d’un album début 2019 avec des nouveautés. Notre EP était une sorte de carte de visite, car les sons étaient déjà tous sortis sous forme de singles. Nous verrons avec un cet album si les gens nous suivent ou pas.
Propos recueillis par Noémie COURCELLE.
Quelques heures après l’entretien, les membres de 47Ter ont embrasé L’Aréa, le chapiteau du Festival Bebop.