Alice Chazaud intervient dans le cadre de la semaine artistique et culturelle « Et maintenant… Demain ? » proposée par TDM et le service jeunesse du Mans, du 6 au 10 juillet 2020. Professeur de danse depuis plusieurs années, la jeune femme anime l’atelier de danse modern-jazz, à l’Espal. Les sept jeunes stagiaires s’épanouissent en s’investissant dans les étapes de création d’une chorégraphie conçue spécialement pour ce projet collaboratif.
« Grâce à cette initiative, nous entrons en lien avec d’autres gens, d’autres disciplines »
Qu’est-ce qui vous motive particulièrement dans ce stage ?
Le fait que plusieurs ateliers soient en liens, car à l’issue de la semaine artistique, nous créons une œuvre en commun. C’est la première fois que l’on me propose de faire partie d’un accompagnement de ce genre et j’en suis ravie. Chaque atelier apporte sa pierre à l’édifice : la musique pour la bande-son, la danse pour la chorégraphie et les vidéastes immortalisent le tout. C’est super de s’inscrire dans une dynamique collective car d’habitude, les chacun se consacre à sa discipline.
Grâce à cette initiative, nous entrons en lien avec d’autres gens, d’autres disciplines. Je trouve cette démarche intéressante.
Que pouvez-vous nous dire de l’ambiance de travail ?
Elle est agréable. D’ailleurs, j’ai retrouvé une bonne partie de mes élèves dans ce groupe : elles me connaissent et savent comment je travaille. Mais j’ai aussi découvert de nouveaux visages, notamment une jeune qui dansait pour la première fois. Tout le challenge était de l’amener à raccrocher le groupe des confirmées. Elle s’en est sortie avec brio, elle a tout donné. Pour moi c’est une des victoires du stage.
Comment avez-vous organisé votre programme ?
Chaque jour, pendant 1h30, je proposais un cours de danse, des échauffements et des exercices techniques. Ensuite, j’enchaînais sur les premiers entraînements chorégraphiques. Le but était que chacune des danseuses s’approprie progressivement la chorégraphie : mouvements et tempo. Le temps d’apprentissage imparti était très court et je trouvais important qu’elles s’habituent à la musique pour que la réalisation finale soit la plus juste possible.
Mon avis : Juliette, Anne-Suan, Cassandre, Léa, Alix, Léonie, Garance et Aglae formaient un groupe de jeunes très à l’aise sur la piste de danse, malgré la présence de plusieurs intervenants (vidéastes, reporters). À l’issue de ce stage, elles ont bien travaillé et ont relevé le défi : réaliser une chorégraphie qualitative en un temps très court.
Reportage réalisé par Camille LAUCAGNE.
