OCEAN’S 8 : superficiel, cliché et dénué de suspense

Après la trilogie Ocean, Ocean’s 8, de Gary Ross, est à l’affiche avec un casting exclusivement féminin. Mais ce film est d’une superficialité affligeante.

Cette comédie policière met en scène la sœur de Danny Ocean, Debbie, interprétée par Sandra Bullock. Elle sort de prison où elle y a préparé le casse du siècle qu’elle réalise avec une bande de sept femmes. Elles projettent de dérober, le Toussaint, énorme collier dont le prix s’élève à 150 millions de dollars. 

Bling bling excessif et clichés

Gary Ross propose un scénario plat et sans rebondissements qui s’ajoute à une réalisation scolaire. La pauvreté des répliques contraste avec le bling bling excessif du décor. Il aurait sûrement fallu dédier plus de temps et d’argent au script. En effet, on joue sur des blagues tellement clichés que l’on se demande si en se moquant des riches, les scénaristes ne font pas de l’autodérision sur leur propre film. En bref, on a eu du mal à le prendre au sérieux. Ce long-métrage promettait du féminisme. Il n’en est rien à l’image des remarques presque sexistes de certaines scènes.

D’ailleurs, les actrices ne sont pas dans leur avantage dans leurs rôles surjoués et réduits au minimum pour ne pas éclipser l’esthétique du film.

Finalement, Ocean’s 8 est empreint d’une superficialité attristante et n’est pas à la hauteur des autres Ocean’s auxquels le film fait référence de temps en temps, heureusement.

En salles depuis le 13 juin. Durée : 1h50.

Alienor ARMAND.

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