JOKER : récit d’une chute inexorable vers la folie

Le drame de Todd Phillips (Very Bad Trip, Starsky et Hutch) est sorti en avant-première le vendredi 4 octobre 2019. Joaquin Phoenix (Gladiator, Her, Les Frères Sisters) y incarne le rôle de l’antagoniste le plus charismatique et célèbre de l’univers du comics.

Cette œuvre est une « origin story », elle retrace la naissance du Joker avant qu’il soit ce méchant emblématique de la série Batman. Joaquin Phoenix campe Arthur Fleck, ce clown de rue meurtri et humilié dans les années 80 à Gotham. Il rêve de devenir comédien de stand-up et vit dans un petit appartement délabré avec sa mère dont il doit s’occuper. Le réalisateur Todd Phillips signe un long-métrage plus mature, pas grand public, sous la forme d’un thriller psychologique. Le récit suit la folie d’Arthur dans une société qui le laisse à l’abandon.

« Je pensais que ma vie était une tragédie. Maintenant, je réalise que c’est une comédie »

Le spectateur est emmené dans une ambiance de plus en plus violente et anxiogène dans cette version plus sérieuse et réaliste de Joker. Le sentiment d’empathie se fait même ressentir envers ce personnage complexe, qui pourtant, sombre petit à petit dans la démence grandissante en lui. Arthur Fleck va renaître en JOKER, se laissant submerger dans la noirceur et la violence de sa folie.

JOKER est une expérience cinématographique unique. Cette expérience peut certes diviser, mais elle se révèle grandiose.

En salles mercredi 9 octobre 2019. Durée : 2H02. Interdit aux moins de 12 ans.

Antoine GENISSEL.

 

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