En Irlande, le festival 100 % féminin a séduit le public

Le Women’s Work Festival a connu un véritable engouement au cœur de Belfast le 5 au 9 juin dernier. Organisateur de l’événement, le Oh Yeah Music Centre a offert une programmation féminine variée dans divers lieux de la ville. Blondie, Hannah Peel, Brigid O’Neill, Isobel Anderson, la BBC et de nombreuses professionnelles ont répondu à l’invitation.

« Les femmes peuvent encore gagner en visibilité dans l’industrie musicale »

Le premier point fort du festival est sans nul doute la diversité des initiatives, des genres musicaux et des professions représentées. Au menu, Workshops, concerts, podcasts, conférences telles que « comment gérer le stress en tant que musicien ? », troc de vêtements…Chaque matin, Isobel Anderson (female DIY musician) animait des ateliers sur diverses thématiques autour d’un thé et de gourmandises. Elle a abordé, entre autre, le syndrome de l’imposteur.

L’originalité dans le choix des lieux est tout aussi surprenante. Le public pouvait apprécier les prestations dans un bar, dans une serre ou depuis un rooftop. Outre l’aspect festif, cet événement offrait l’opportunité aux femmes de se développer dans les domaines de l’industrie musicale.

En marge des concerts, la musicienne Brigid O’Neill s’est confiée à vitav.fr.

Quel regard portez-vous sur le Women’s Work Festival ?
J’ai particulièrement aimé l’esprit de cet événement. Il ne s’agissait pas d’en faire plus pour les femmes, moins pour les hommes, mais plutôt de s’assurer que les femmes soient reconnues pour leur importante contribution à l’industrie de la musique.

Quel message aimeriez-vous faire passer ?
Le meilleur conseil que je puisse donner est de constamment remettre en question le « récit négatif » qui existe souvent dans nos propres têtes d’artistes. Nous sommes souvent notre pire ennemi. Les choses évoluent, même si tout ne peut pas être parfait.

Dans quels domaines la place des femmes dans l’industrie de la musique peut-elle encore évoluer ?
C’est merveilleux de voir autant de confiance dans les jeunes artistes féminines d’aujourd’hui. Mais je pense que nous avons besoin de plus de promotrices, plus de managers, plus d’ingénieurs du son…

Reportage de Noémie COURCELLE, à Belfast.
Photos : Noémie Courcelle.

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