Astrid : « J’ai effectué un volontariat au Panama »

Le webzine vitav.fr m’invite à faire un retour sur mon expérience au Panama, du 11 juillet au 18 août 2019.

Le volontariat
Passionnée par la nature depuis toujours, j’ai pu voyager grâce au volontariat. J’ai parcouru le monde pour rejoindre la fondation Pro Eco Azuero au Sud Est du Panama, sur la côte Pacifique, car depuis dix ans, elle accueille de nombreux volontaires étrangers venus mener des actions écologiques. J’ai participé durant 5 semaines au programme d’animation auprès d’enfants autour de thèmes variés (les reptiles, les champignons, ramassage de déchets…). Sa mission principale est de rendre à nouveau favorable l’habitat du singe araignée, espèce endémique, grâce à la reforestation et à l’éducation. Cette riche expérience m’a permis de pratiquer l’Anglais et l’Espagnol, de faire preuve de complète autonomie et d’attester de l’importance de sensibiliser dans la lutte écologique actuelle.

La faune
Le Panama constitue un véritable corridor écologique entre les Amériques où les espèces se mélangent depuis des milliers d’années. Le patrimoine naturel est époustouflant. Les crocodiles, boas et autres scorpions y règnent en maîtres. Les remarquables couleurs flamboyantes des papillons ne passent pas inaperçues tout comme les grenouilles ou même les crabes. Mon séjour a été orné de beauté entre la sérénité des baleines nageant dans les eaux chaudes du Pacifique, la paresse des iguanes, la légèreté des familles de singes et la taille des insectes. Entre l’’incroyablement petit et le spectaculairement grand, les variétés d’espèces végétales et animales sont bien gardées entre les mains des nombreux Panaméens qui respectent cette nature proliférante si belle mais malheureusement menacée.

La découverte du pays
Au Panama, la bienveillance et la sympathie font très largement parties de la culture, les Panaméens respirent la gaieté, et ça fait du bien ! La chaleur a été le maître mot de mon aventure. En effet, quelle soit climatique ou humaine, on la trouve partout, dans le bus où la musique typique raisonne, sous le soleil lors des journées sans pluies torrentielles ou en croisant les locaux qui vous disent bonjour en souriant ou en klaxonnant. J’ai été souvent éblouie par la beauté des paysages si diversifiés, par les couleurs des tenues traditionnelles des peuples indigènes, des maisons ou bien des graffitis sur les murs. Le simple fait de pouvoir se balader à cheval dans les rues ou de manger des bananes, mangues ou noix de coco cueillis dans les arbres abondants nous donne envie de rêver encore un peu.

Texte et photos : Astrid LEBATTEUX.

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