Tiny Pretty Things : ennui et clichés à la pelle

Réalisée par Michael MacLennana, la nouvelle série adolescente Netflix est un concentré de stéréotypes et procure un ennui profond au visionnage. A éviter.  

Nevah est admise à la plus prestigieuse école de danse des Etats-Unis après avoir essuyé un refus. Son intégration à la “Archer School of Ballet” intervient après qu’une élève a été poussée du toit. Neveah découvre alors un microcosme qui tente d’étouffer ce drame et où les rivalités, jalousies et frustrations distillent une atmosphère inquiétante. 

Un scénario vide et qui tourne en rond

L’épisode pilote est prometteur. Assez captivant, il pose bien les enjeux dramaturgiques de la série et donne envie de voir la suite. Mais tout ce potentiel est détruit par les neuf épisodes suivants. Le suspense se délite tellement qu’on vient à se désintéresser de la résolution de l’intrigue policière. On s’ennuie très vite dans ces circonvolutions scénaristiques qui tournent en rond et qui peuvent se résumer à la concrétisation du désir charnel des protagonistes.

Des personnages creux et stéréotypés

Le traitement des personnages est totalement raté. Il sont tous creux et prisonniers de leurs stéréotypes (la garce, la timide, l’ami gay, la directrice autoritaire). Les retournements dans leurs relations sont peu crédibles. Vidés de toute complexité, ces personnages sont comme des pions désincarnés qui servent juste à combler le vide du scénario. A défaut d’être une bonne série, Tiny Pretty Things comporte de très belles scènes de danse qui rythment chaque épisode.

Ismaël EL BOU – COTTEREAU.

La série Tiny Pretty Things est diffusée sur Netflix depuis décembre 2020 (10 épisodes).

 

 

 

 

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