Du 3 au 6 juillet 2025 le festival de la Nuit de l’Erdre (Nort-sur-Erdre) fête ses 25 ans d’existence. Dans la programmation du vendredi 4 juillet 2025 figurait Colt, groupe composé de Coline Debry et Antoine Jorissen. Le duo bruxellois a accepté de répondre aux questions de Vitav, quelques heures avant de monter sur scène.
Dans vos titres vous parlez de sujets très actuels, comme le coming out, la quête d’identité, ou encore, la charge mentale. En quoi est-ce important pour vous d’aborder ces thématiques ?
Nous le faisons car ce sont des situations que nous traversons, nos paroles traduisent ce que nous vivons. C’est fou de voir que nos chansons se connectent avec des personnes qui ont elles-aussi vécu les mêmes choses. Nous trouvons également important de parler d’amour sous de multiples facettes et pas uniquement sous ses aspects positifs.
« Lors des balances, nous avons été impressionnés par la jauge qui est vaste. Nous avons hâte de jouer ! » (Colt)
Le 6 juin 2025, vous avez sorti votre premier album « Saveur cœur abimé ». Quelle histoire souhaitez vous raconter avec cet opus ?
Nous avons observé que le fait de devenir adulte constituait un véritable fil rouge de cet album. En franchissant ce cap, nous vivons des expériences qui peuvent nous impacter, positivement ou négativement. Mais nous pouvons en ressortir grandis. Nous avons pensé cet album en trois actes : la saveur de la montée, le cœur de l’explosion et le mot abimé pour le renouveau, les cendres qu’il reste après l’embrassement. Ces thématiques gravitent autour de cette flamme commune pour la musique qui nous anime.
« Nous cherchons à nous réinventer en permanence »
L’industrie musicale est un univers très concurrentiel. En tant que groupe émergent, comment faites-vous pour vous démarquer ?
Nous voulons d’abord nous démarquer par rapport à nous-même. Nous essayons de nous renouveler en permanence pour éviter de sortir ce que nous avons déjà produit. C’est sans doute ce qui donne ce coté singulier à nos morceaux qui reflètent nos diverses influences.
Propos recueillis par Alice BOUVET et Mattéo LEBRETON.
Photos : Alice Bouvet/Mattéo Lebreton.