Nadège Larcher a été désignée pour officier sur la finale du Trophée Féminin mettant aux prises Monaco et Rouen-Bihorel (N1F) ce vendredi 25 avril 2025, à 18h. Une belle marque de reconnaissance pour l’arbitre sarthoise, ancienne capitaine du club de Ruaudin. Elle partage son état d’esprit à quelques heures du coup d’envoi de cette finale qui se jouera à l’Accor Arena de Paris-Bercy.
« L’arbitrage est une école de la vie »
Comment avez-vous réagi en apprenant que vous étiez désignée pour arbitrer le match Monaco – Rouen/Bihorel en finale de Coupe de France ?
Il m’a fallu un petit moment pour réaliser, je n’y croyais pas. Après, le bonheur a pris le dessus. Cette désignation récompense tout le travail accompli sur toute une saison sur les matches de Nationale 1 dans lesquels j’ai officié.
« Je vais savourer chaque seconde »
Comment avez-vous préparé cet événement d’envergure ?
Je n’ai pas changé ma routine de travail. Je me suis rendu régulièrement à la salle. J’ai tout de même regardé des vidéos des deux équipes pour me familiariser avec les effectifs. Je me suis préparé mentalement pour bien appréhender l’environnement de l’Accor Arena (Bercy) ainsi que l’enjeu inhérent à une finale.
« Le plaisir prendra le dessus sur la pression dès le premier coup de sifflet »
Dans quel état d’esprit abordez-vous la rencontre ?
Je ressens une petite pointe de pression, mais ce stress va se dissiper après le premier coup de sifflet. Le plaisir prendra le dessus, je vais savourer chaque seconde.
Qu’est-ce qui vous plait tant dans l’arbitrage ?
Lorsque j’étais joueuse, j’étais souvent sanctionnée, car je pestais beaucoup contre les décisions arbitrales. J’ai voulu comprendre comment ça se passait de l’autre côté, j’ai donc suivi une formation pour devenir arbitre officielle. L’arbitrage me donne de l’estime et m’apporte de la confiance. C’est une école de la vie. Nous pouvons faire passer des messages.
Propos recueillis par Jaheli NAMAI.
Photos issus du Facebook de Nadège Larcher.