Matteo Scarsini est doctorant à Le Mans Université. Il effectue des recherches sur l’implication des facteurs de transcription dans la réorientation métabolique chez les diatomées. Autrement dit, il veut connaître les conditions pour que des micro-algues produisent de manière durable des molécules indispensables pour concevoir des biocarburants, des médicaments et des plastiques biodégradables.
Cette année, il participe au concours « Ma thèse en 180 secondes ». Lors de cette compétition, les candidats ont trois minutes pour présenter au public leurs travaux de recherche. A l’issue de l’a finale interrégionale, il a été choisi par le public pour concourir à la demi-finale nationale prévue ce vendredi 5 avril, à Paris.
Pouvez-vous présenter votre parcours ?
J’ai fait trois années de licence et deux années de Master en biologie moléculaire à Padoue (Nord-Est de l’Italie). Ensuite, j’ai postulé au Mans pour un doctorat en biologie. Je suis en deuxième année de thèse.
Pourquoi avoir choisi ce sujet de thèse ?
J’aime bien la biologie moléculaire. C’est un sujet intéressant et j’avais commencé à traiter ce sujet en Master. C’est un domaine innovant et il y a encore beaucoup à faire. J’ai envie de contribuer à cela.
« Le fait d’informer les gens m’a motivé »
Pour quelles raisons avez-vous voulu participer à ce concours ?
Un ami m’a poussé à y participer, j’ai donc tenté ma chance. J’ai toujours aimé parler en public. Le fait d’informer les gens m’a également motivé. Ça me permettait aussi de pratiquer le français [Matteo est italien].
Par quelles étapes êtes-vous passé avant d’arriver en demi-finale ?
J’ai fait juste la présentation à l’université du Mans. Nous étions trois, nous n’étions pas nombreux.
« J’ai appris la structure du texte par cœur »
De quelle manière avez-vous préparé votre passage devant un public ?
Nous avons préparé la présentation avec deux professeurs. Un enseignant nous aidait pour écrire le texte et l’autre nous donnait des conseils sur notre posture sur scène. J’ai appris la structure du texte par cœur.
Est-il possible d’apporter des modifications à votre discours d’une représentation à l’autre ?
Oui, mais avec parcimonie. Si cela reste dans le sujet de la thèse, nous pouvons le faire.
Propos recueillis par Vitaliana BRASSET.