vendredi 7 mars 2025, les élèves de la classe de 4èmeB du collège Costa Gavras, au Mans, ont réalisé l’interview en anglais d’Anahu, une street-artiste de renommée internationale.
Dans le cadre d’un travail en cours d’anglais sur le street art, les élèves ont étudié Lady Pink, Lina Montoya et Anahu. Ces artistes ont réalisé de grandes fresques à New York City, aux États Unis. Après avoir appris leur sujet, les élèves se sont inspirés de leurs œuvres pour créer leur propre création street art.
Après ce travail, la classe de 4èmeB a écrit un e-mail aux artistes pour leur partager leurs productions et leur poser une dizaine de questions. Le jour-même, Anahu, leur a transmis ses réponses le jour. Morceaux choisis.
Quel conseil donneriez vous aux personnes qui débutent dans le street art ?
Tout ce que nous réalisons porte un message. Il ne faut pas dessiner n’importe quoi. Lorsqu’on est passionné par un sujet et qu’on se concentre dessus, peu importe le thème, on rencontrera toujours du succès.
« Le muralisme permet une plus grande connexion avec le public »
Quelle peinture avez-vous le plus aimé réaliser et que le public a le plus apprécié ?
Mon œuvre préférée est « Mamma Africa ». Cette fresque a été peinte aux Nations Unies en 2012. Elle montre une mère africaine qui porte son enfant. Cette femme porte des vêtements typiques de rois et reines d’Afrique. Ils se trouvent sur une montagne près d’une rivière avec des pêcheurs et des animaux. Cette œuvre montrent des personnages qui vivent en harmonie avec la nature.
« Tout ce que nous réalisons porte un message »
Avez-vous collaboré avec un artiste mondialement connu ?
Ma plus grosse collaboration a eu lieu en 2023 avec Kohler, la marque de design. J’ai pu lancer ma propre ligne de meuble à l’internationale. Mais mes collaborations internationales se font généralement avec les ONG* qui encouragent l’art et la culture par le biais d’échanges entre artistes internationaux.
Pourquoi avez-vous choisi de peindre sur des murs plutôt que sur des toiles ?
J’ai choisi de créer l’art sur les murs plutôt que sur des toiles car cette pratique permet une plus grande connexion avec le public.
Combien de temps avez-vous mis pour réaliser votre plus grande œuvre ?
Pour ma plus grande fresque en Ohio, en 2016, il m’a fallu un mois pour me lier avec la communauté, puis deux mois intenses pour réaliser la peinture. Plus récemment, j’ai fini une peinture à Goiania, au Brésil. Cette création d’envergure a nécessité trois mois de travail.
Propos recueillis par les élèves de 4èmeB du collège Costa-Gavras (Le Mans).
Photos transmises par Anahu.
*ONG : Organisation non gouvernementale.