Aux portes du Val de Sarthe, La Suze-sur-Sarthe déploie son atmosphère douce entre rive et campagne. Traversée par la rivière qui lui donne son nom, la commune séduit par la beauté de son cadre naturel, mais aussi, par la richesse de son patrimoine. Il suffit de franchir l’un des ponts qui enjambe la Sarthe pour apprécier le panorama : l’eau paisible, le moulin emblématique, et au loin les arbres bordant les chemins de halage.
Un centre-ville vivant et commerçant
Le cœur de ville de la Suze-sur-Sarthe est à l’image de la commune : vivant et convivial. Sur la place principale, commerces de proximité, banque, hôtel et services essentiels assurent une dynamique locale bien ancrée. Les façades élégantes et les bâtiments publics rappellent l’histoire d’une commune qui fut, dès le XIXe siècle, un nœud important du réseau ferroviaire régional. La gare, encore en activité aujourd’hui, illustre cette époque où les lignes secondaires reliaient les petites villes aux grandes voies du développement industriel.
Mémoire et architecture
L’histoire de La Suze s’écrit aussi dans la pierre. En témoignent la belle mairie, surmontée de son fronton sculpté, ou encore, l’église Saint-Julien, à l’architecture imposante et aux détails soignés. Non loin de là, le monument aux morts, érigé à la mémoire des enfants de La Suze tombés pour la France, vient rappeler l’engagement des habitants lors des grands conflits du XXe siècle.
Une commune poétique tournée vers la nature
Mais La Suze, c’est aussi une commune tournée vers la culture et la poésie. Sur le panneau d’entrée de ville, on peut lire « Ville en poésie » : un label qui reflète les nombreuses initiatives locales en faveur de l’expression artistique, des ateliers aux expositions. Le slogan « La Suze au naturel», aperçu sur une affiche près de l’église, résume bien l’état d’esprit local : celui d’un village à taille humaine, engagé pour la qualité de vie et la nature.
Entre authenticité, histoire et art de vivre, La Suze-sur-Sarthe a tout pour séduire ceux qui prennent le temps de s’y arrêter.
Texte et photos : Mathieu MARTIN.