Les Parfums : une comédie tendre, subtile et divertissante

Dans son deuxième long-métrage, Grégory Magne met en scène Anne Walberg. Célébrité dans le monde du parfum, elle crée des fragrances et vend son incroyable talent à des sociétés en tout genre. Cette femme au caractère bien trempé se retrouve confronté à Guillaume, son nouveau chauffeur, qui n’a pas peur de lui tenir tête.

Emmanuelle Devos incarne le rôle principal de cette comédie. Elle interprète une bourgeoise parisienne, égoïste, parfois irritante, reconnue pour sa profession de nez. Elle fait la rencontre de Guillaume, son nouveau chauffeur, qui n’hésite pas à lui tenir tête. Ses deux personnages complexes que tout semble opposer vont se servir l’un de l’autre pour se reconstruire sur le plan professionnel et personnel. « J’ai aimé la particularité de ce duo dans l’esprit du film Miss Daisy et son chauffeur », a déclaré Emmanuel Devos à propos des protagonistes.

Grégory Magne, à qui l’on doit notamment L’air de rien (2012), redonne un rôle à Grégory Montel, son acteur fétiche. Ce dernier ne tarit pas d’éloge à propos de son ami et réalisateur. « L’écriture de Grégory Magne est extrêmement ciselée. Il étudie les rapports humains comme peu de scénaristes savent le faire ». Le metteur en scène aime mettre en confrontation ses personnages pour leur donner tout leur sens : « les parfums sont deux solitudes qui se rencontrent ».

Grégory Magne signe un film doux et tendre, comme l’agréable senteur du parfum que vous porterez jusqu’à ce qu’il s’épanouisse. Difficile de rester insensible à cette histoire aux notes subtiles, légères et divertissantes.

La bande originale est signée Gaëtan Roussel, leader vocal du groupe Louise attaque. Le chanteur et musicien avait déjà réalisé les B.O de Mammuth, Louise-Michel et Camille redouble. Malheureusement, les musiques ne sont pas marquantes et même trop peu exploitées pendant le film. Dommage au regard du talent de l’artiste.

Rivers LABARRE.
Crédits visuels : Les Pyramides.

Les Parfums, en salles depuis le mercredi 1er juillet 2020. Durée : 1h40.

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