Hervé : « Mes chansons sont autobiographiques »

Étoile montante de la chanson française, le jeune auteur-compositeur est une des têtes d’affiche du festival Bebop 2021, jeudi 4 novembre, à Allonnes (Sarthe). Il se livre sur quelques extraits d’HYPER (juin 2020), un premier opus aux rythmes enjoués et aux textes percutants et à fleur de peau. Morceaux choisis.

Trésor : « À ce moment-là, j’écoutais beaucoup Tombé du ciel d’Higelin, dont j’aime l’introduction à la flûte qui donne de la légèreté au morceau. Pour cette chanson d’amour, j’ai d’abord eu ces mots : « Me cherche pas Trésor/Tu sais combien t’a compté ». Et le reste est venu naturellement : « J’ai besoin d’un arrêt au stand… j’veux revoir la mer à Ostende… J’évite ces morceaux à la radio ». J’avais envie d’un question-réponse un peu léger. Cette chanson m’est venue un matin, en Bretagne. Après avoir fait l’introduction, j’ai fait du « yaourt » avec les mots. »

Maelström je me suis porté disparu
L’été je sentais le blizzard me brisait la nuque
Moi j’en reviens de cette putain d’hystérie
Des espoirs j’en ai pas deux c’était dit

Maelström : « Ce mot fait référence à la tempête de mer, à une tornade. C’est un des morceaux les plus introspectif, à condition de connaître l’anecdote. Mes chansons sont autobiographiques, mais les personnes qui ne me connaissent pas ne vont pas saisir les allusions. »

Entre deux taffes, j’fume une blonde et j’tue l’temps
J’tue l’temps, j’tue l’temps
La rengaine renverse le sablier

Fureur de vivre : « Un morceau important, la seule ballade du disque. Le seul moment où l’orage se calme. Les paroles font beaucoup référence au temps. Cette chanson datait d’il y a quelques temps, mais elle avait toute sa place dans l’album par rapport à mon état d’esprit au moment où je travaillais sur ce projet. »

Addenda, Addenda
La camisole, ça m’isole, ça m’isole, j’aime plus ça moi
Reviens-moi, Addenda
J’suis plus bon, j’ai plus bon sans toi
Les bagues aux doigts, j’cours en solitaire
Trop souvent

Addenda : « J’ai eu les couplets assez vite, mais j’ai mis du temps à trouver le refrain. Et j’ai trouvé ce double-sens entre l’addenda, qui signifie la note explicative d’un auteur à la fin d’un bouquin, et une fille dont je pourrais tomber amoureux. Le refrain (J’ai l’cœur qui bat pour toi/100 fois par minute, 100 fois par minute) évoque le moment où le corps passe à un état d’excitation intense. »

Propos recueillis par Jaheli NAMAI.

Jeudi 4 novembre 2021, à 20h, Hervé en concert au Bebop Festival, salle Jean-Carmet, à Allonnes (Sarthe). Première partie : Allebou. Tarif : 16,99 €. Pass sanitaire et port du masques obligatoire. Infos sur le site www.bebop-festival.com

Jeudi 4 novembre, à 17h, Hervé donne un mini-concert+dédicace à la Fnac du Mans, 13, rue Claude Blondeau, centre commercial des Jacobins.

Photos : Romain Sellier.

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *